Dans le cadre de notre nouvelle série de blogs « A la rencontre de notre équipe », nous avons souhaité mettre en avant le profil et le talent de nos collaborateurs chez Auriga.
Ce mois-ci, nous vous présentons Thierry Crespel, responsable Commercial EMEA Francophone, son rôle au sein de la société ainsi que son point de vue sur l’évolution de la technologie bancaire.
Quel est votre rôle au sein d’Auriga?
Chez Auriga depuis plus de 4 ans, je suis responsable Commercial EMEA Francophone et j’assure également le suivi commercial de tous nos clients sur l’ensemble de la zone.
J’évolue depuis plus de 15 ans dans le secteur de la technologie bancaire. J’ai notamment occupé le poste de Directeur de Compte International pour les solutions bancaires libre-service orientées vers des grands groupes bancaires internationaux tels que BPCE, les groupes Crédit Agricole ou lSociété Générale chez Wincor Nixdorf puis chez NCR où j’étais en charge, entre autres, du groupe BNPP. Les automates bancaires n’ont aucun secret pour moi !
En quoi Auriga est-il différent des autres acteurs présents sur le marché ?
Nous sommes un éditeur spécialisé indépendant des constructeurs de matériels et cette indépendance nous positionne différemment sur le marché. Notre logiciel est agnostique et notre objectif est de faire fonctionner les équipements au maximum de leur capacité pour le bénéfice des banques. !
Nous attachons une grande importance à la performance et l’efficience globale de nos solutions et notre principale force est de s’adapter à l’existant des banques. Avec plus de 250 collaborateurs, Auriga ne cesse de croitre au fil des années mais a su garder sa réactivité qui la caractérise : en PME agile, nous sommes tournés vers l’innovation capable de répondre aux enjeux spécifiques de la transformation digitale des banques. Encore une fois l’efficacité et l’action prévalent sur de longs processus hiérarchiques décisionnelles !
Quelles sont les problématiques des banques et en quoi pouvez-vous les aider ?
Les banques doivent repenser en profondeur leur modèle de distribution en réconciliant l’agence physique et le digital pour maintenir une relation de confiance durable avec les clients en se dirigeant vers ce que nous appelons aujourd’hui le « phygital ». Il s’agit de proposer des expériences sans interruption quel que soit le canal de contact et de maîtriser le délai de commercialisation.
Les banques doivent donc abandonner les modèles traditionnels de canaux de service pour adopter une approche multicanale cohérente, orientée clients, qui leur donne un accès omniprésent à des services attractifs partout, à tout moment.
Des solutions multicanales modernes, telles que les nôtres, peuvent satisfaire les besoins complexes de la banque moderne grâce notamment à la capacité de personnalisation des services.
Pourriez-vous partager avec nous un exemple de concrétisation de projet ?
Dans le cadre de la refonte à 100% de son canal automate et afin de l’inclure dans sa stratégie multicanale, une grande banque filiale d’un des plus grands groupes bancaires de la zone euro a fait appel à Auriga. Nous lui avons proposé notre solution WWS ATM, solution éprouvée “tout en un” pour optimiser la gestion des automates bancaires et complètement intégrée aux autres canaux digitaux de la banque
Autre Exemple : nous avons accompagné Millennium BCP, une grande Banque portugaise dans sa transformation digitale vers un nouveau concept d’agences digitales : 100% des fonctions guichets ont été transférées sur un nouveau type d’automate de libre-service assisté et les conseillers bancaires ont été équipés de tablettes afin de proposer un meilleur accompagnement en faisant le lien entre le client et l’automate bancaire
Quelles sont les différences notables que vous avez remarquées entre les divers pays où Auriga est implanté ?
On constate très souvent que d’un pays à l’autre les problématiques sont identiques en termes de d’optimisation, de réduction des coûts, et/ou de digitalisation du réseau physique.
La différence majeure porte surtout sur l’automatisation des opérations de guichet. En France, les automates servent encore principalement à traiter les transactions fiduciaires (dépôt, espèces) alors qu’ailleurs en Europe du Sud ou en Belgique, des dizaines (voire des centaines) de fonctions sont disponibles. Il est ainsi possible d’effectuer des virements externes, de payer ou d’acheter des prestations. Il y a une forte interaction entre les différents canaux (internet/mobile et le canal GAB/DAB). En France, pour le moment, le canal automate est laissé en dehors de la stratégie d’optimisation et, ou de digitalisation à cause d’une architecture ancienne (non multicanale)).
Cependant les banques réinvestissent petit à petit ce canal dans le cadre de leur stratégie omnicanale afin de mieux répondre aux besoins de leurs clients. La banque du futur est proche !